vendredi 10 avril 2020

Mad Movies Classic

Je suis un amateur de cinéma. En particulier du cinéma dit de "genre". Et comme bien souvent, j'aime me documenter sur les films que j'ai aimé, dont je suis fan. Internet, c'est bien pour ça, mais rarement toutes les informations et anecdote sont regroupées au même endroit. Il faut chercher et vérifier, ce qui prend du temps. Les Mad Movies Classic, c'est un peu pour moi la solution de la facilité.


Ce sont les hors-série du mensuel Mad Movies, le magazine du cinéma de genre. Je ne suis pas à la base un de leurs lecteurs, mais en 2015 alors que ma fille aînée venait de naître, j'ai pris pour m'occuper le temps d'être à l’hôpital avec ma femme, le 1er Classic dédiée à Terminator, l'une de mes sagas cinématographiques favorites...à l'exception de Genisys, et peut-être de Dark Fate (je ne l'ai pas encore vu, mais rien ne m'en donne l'envie).

Premièrement, ce qui m'a fait acheter le magazine, c'est sa couverture. De souvenir, il ne me semble même pas avoir feuilleté l'intérieur du magazine pour voir ce qu'il m'attendait, tellement elle attirait l’œil. Les concurrents dans l'étalage arboraient une grosse photo de Genisys, avec des gros titres bariolés de couleur et des phrases d'accroche.


Là, il n'y avait que Schwarzenegger en T-800 dans Terminator sur un fond noir. Pas de texte, à part "La saga Terminator" dessus. C'était simple, sobre et sans fioritures. C'est ce qui m'a plu au premier coup d’œil. Et c'est ce qui me plait encore.

Les dossiers à l'intérieur varient d'une saga à l'autre, mais on part souvent de l'origine de l'oeuvre quand il s'agit d'une adaptation et de son auteur (Conan, Rambo, Jurassic Park), avec parfois un portrait du réalisateur du premier long-métrage quand il s'agit d'un grand nom du cinéma (Millus pour Conan, Spielberg pour Jurassic Park). Puis l'on enchaîne les films dans l'ordre chronologique, sous forme de dossier, entrecoupés par des arrêts sur le compositeur de la bande originale, les SFX, etc...


Les dossiers eux-mêmes présentent parfois des portraits de certains acteurs, de directeur de la photographie, de réalisateur et même de producteur. Ces portait se démarquent par un texte blanc sur fond noir, tandis que les autres pages ont une chromatique inversée. Les informations des dossiers sont justifiées par des interviews des intervenants sur les films, et le tout est illustré par des photos de tournage, des coulisses ou du film quand il s'agit de plan particulier. Elles prennent souvent la moitié d'une page, quand elles ne sont pas tous bonnement imprimer en pleine page; et sont toujours légendées.


Mais il y a tout de même une chose qui me dérange par moments, ce sont les fautes de relecture. Rien de bien méchant, il s'agit souvent d'une lettre manquante à un mot ; mais parfois aussi d'un mot qui a était doublé. C'est un peu dommage à voir, mais ne gêne en rien la lecture.

Question prix, un Classic dont la pagination ne dépasse pas les 100 coûte 9€99. Mais depuis mars 2019 et le numéro sur Game of Thrones (le premier a porté sur une série d'ailleurs), le financement des magazines se fait via la plateforme Ulule (le lien est ici), et permet d'avoir à moindre coût et sans frais de port les Classic que l'on a financé, avec pour nouveautés le choix entre deux couvertures : une souple au prix standard et qui sera à la fin du projet disponible partout chez les libraires, et une rigide pour environ 5€ de plus exclusive à la plateforme et au shop de Mad Movies plus tard.



Cette dernière renforce le côté "beau livre" des Classic, en plus d'être forcément plus résistante aux affres du temps. Il ne faut pas se mentir, la couverture souple bien qu'en carton, tiendra moins longtemps que celle des éditions reliées.

Bref, depuis 2015 donc, je suis devenu un fidèle à ces hors-série; tout du moins de ceux qui m'intéressent.

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