vendredi 1 mai 2020

Review: S.H. MonsterArts Godzilla (2016)

Shin Gojira de Hideaki Anno et Shinji Higuchi, était en 2016 un des films que j'attendais le plus. Deux ans auparavant, j'avais découvert (ou redécouvert, vu que c'était pas le premier film Godzilla que j'ai vu, mais c'est tout du moins celui qui m'a donné le goût pour des kaiju-eigas) le kaiju avec le film de 2014, et il me tardait de voir le retour du Roi des Monstres chez les Japonais. Un projet qui doit son existence au succès de la nouvelle itération américaine.

J'étais à l'affût de la moindre info sur le film, attendant impatiemment de voir le nouveau design du monstre. Et quelle a été la surprise en le voyant. Une grosse tête, une mâchoire pleine de dents dans tous les sens, et de tous petit yeux. Autant vous dire que j'étais sous le charme de la bête avant de voir le film, et impossible pour moi de ne pas prendre la S.H MonsterArts de ce nouveau Godzilla!

Qui dit Godzilla le plus grand des films japonais, dit également grande figurine (et gros prix accessoirement). Cette S.H. MonsterArts est la plus grande du kaiju que Tamashii Nations ait jamais réalisée, avec une hauteur de 20 cm de haut.





(Petite comparaison de taille)

Question sculpture, rien à redire. Gojira est extrêmement bien détaillé et reproduit bien la monstruosité et le grotesque de son design. Question peinture, je ne peux pas en dire autant, puisque j'ai repeint une bonne moitié de la figurine. Quand je l'ai reçu, elle était bâclée, avec de la peinture rouge n'importe où, loin d'être screen-accurate (voir ici, ici et ici). Un comble, quand on sait que la figurine coûte tout de même 12,960¥, soit 110€. Et encore, je n'avais pas le pire exemplaire.

(J'ai repeint la mâchoire et le cou entièrement en noir, et j'ai rajouté du rouge là où il le fallait...)

(...et j'ai rajouté du rouge sur le torse.)

(Je ne dis pas que c'est du grand art, mais c'est mieux que l'original.)

La peinture du dos est d'origine, et quand on voit le résultat, il est dommage que toute la figurine ne soit pas ainsi. Le côté chair à vif de ce Godzilla est très bien représenté.



Heureusement, les plus petits détails ont été réussis. Je me voyais mal refaire des yeux si minuscules.

(J'adore la "mocheté" de Shin Gojira.)


(J'adore ses mains et ses bras chétifs, ça renforce le côté grotesque/abomination de la nature de ce Godzilla)

(Le paint-job de la queue est lui aussi d'origine)

L'extrémité de la queue est une des plus belles parties de la figurine. Elle a un aspect vraiment répugnant, avec ses sortes d'os semblables à des colonnes vertébrales, et encore une fois une chair semblant à vif. Le paint-job renforce encore une fois le tout, avec un côté luisant comme si ça suppurait.




Pour les articulations, la figurine comprend 38 points, dont 16 pour la queue. La gueule de ce Godzilla a pour particularité de s'ouvrir en très grand dans le film, et les articulations de la figurine permettent justement d'en faire autant.

(Fermé)

(On lève le haut de la tête...)

(...puis on baisse la mâchoire.)

(Tant qu'il a la gueule ouverte, c'est l'occasion de regarder comment elle est faite.)


Niveau amplitude de mouvement, Shin Goji se montre assez souple, bien plus que la S.H. MonsterArts Godzilla (2014). Les points d'articulation sont suffisamment rigide pour tenir n'importe quelle pose, en particulier ceux de la queue.


(Godzilla peut vraiment se pencher.)

(C'est l'heure de détruire Tokyo.)




La queue est encore plus impressionnante que celle du Godzilla (2014). Celle-ci mesure plus de 40 cm de long, soit le double de la hauteur de la figurine. Ses points d'articulations sont suffisamment rigides pour pouvoir supporter son propre poids, évitant que la queue s'effondre lorsque l'on la met dans des positions dynamiques; et elle comprend suffisamment de segments pour lui donner de belles courbes.

(40 cm...de quoi créer des complexes)

(Du coup, avec un membre pareil, difficile de tout rentrer dans le cadre)

(Il pète la classe ce Godzilla)


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