mercredi 8 avril 2020

Critique Ciné: Godzilla 2: Roi des Monstres

Suite du film Godzilla réalisé par Gareth Edwards en 2014, Godzilla 2: Roi des Monstres (ou Godzilla: King of Monsters en V.O) de Michael Dougherty sorti en 2019, se déroule 5 ans après les événements du 1er long-métrage.


On y suit Emma Russell (Vera Farmiga), paléobiologiste pour l'organisation de surveillance des Titans, MONARCH; et sa fille Madison (Milly Boby Brown). Le Dr. Russel a mis au point un dispositif pouvant contrôler les kaijus, l'ORCA; dispositif prouvant ses capacités en calmant Mothra alors au stade larvaire, jusqu'ici contenue dans une installation de l'organisation.

À peine Emma a-t-elle eu le temps de faire la démonstration de l'ORCA, que le complexe où ils se trouvent, est attaqué par des eco-terroriste, mené par Tywin Lannister le Colonel Jonah (Charles Dance). Le groupuscule s'empare de l'ORCA, mais également du Dr. Russell et de sa fille, non sans avoir au préalable abattu tout témoin.

Informé de la situation, MONARCH fait appel à Mark Russell (Kyle Chandler), ex-mari d'Emma et père de Madison; afin de les aider à les retrouver ainsi que les dispositifs, que Jonah compte utiliser pour réveiller tous les Titans de la Terre pour renverser la suprématie de l'Homme sur l'environnement.

Voilà pour résumer le point de départ de ce troisième film du Monsterverse, avec donc Godzilla et Kong: Skull Island. J'aurais pu continuer encore longtemps comme ça, tant j'ai adoré ce film.

Déjà, je suis un fan de Godzilla grâce au film d'Edwards, qui m'a donné l'envie d'approfondir le sujet en m'intéressant aux films japonais. Ce Roi des Monstres embrasse pleinement son héritage nippon du kaiju-eiga, dans le sens où c'est un pur produit de divertissement et que l'on va passer 2h à regarder des grosses bestioles se mettre des patates sur la tronche, pour notre plus grand plaisir. Et des bestioles dont les SFX sont bons!



Il perd le "réalisme" du film de 2014, une chose que j'appréciais, pour encore une fois pencher plus vers les films originaux avec des éléments de pure science-fiction comme l'immense avion servant de base mobile à Monarch; ou encore la théorie de la Terre creuse et les intra-terrestres qui vont avec.



Cela permet également le déferlement de Titans dans ce film, et surtout l'introduction de King Ghidorah, l'hydre à trois têtes d'origine extraterrestre, comme dans le 1er film de 1964...la martienne en moins.

(Les kaijus principaux du film)

Les fans comme moi jubileront à l'apparition de l'Oxygen Destroyer, l'arme tuant le Godzilla du film de 1954, mais également celle qui créera dans les films de l'Ère Heisei le kaiju Destroyah. Et quand on connaît le film où il apparaît, on a peut-être une petite idée de la direction que vont prendre les prochains films du Monsterverse...ou ça peut très bien rester un simple clin d’œil. Autre point qui m'a fait extrêmement plaisir: la scène post-générique, et cette tête décapitée de King Ghidorah pouvant servir à plein de choses pour plus tard.

Il faut avouer après que le scénario n'est pas très dense, et avance uniquement grâce à l'ORCA et sa super-portabilité de Macbook, mais les "quelques" retournements de situation se tiennent, et le scénario reste cohérent. Et le plus important pour ce film, n'est ce pas de voir les kaijus se mettre des peignées?

La photographie et la mise en scène, surtout quand il s'agit de mettre les kaijus en valeur, est juste magnifique. Je pense en particulier aux apparitions quasi divines de Mothra, projetant une lueur bleue. Pareil pour Ghidorah et cette séquence d'inspiration biblique lorsqu'il trône en arrière-plan sur le haut d'un volcan, avec un premier plan une croix au sommet d'une église.



Enfin, la B.O est composée par Bear McCreary (Battlestar Galactica, God of War (2018)). Si les musiques en général sont bonnes sans m'avoir marqué (Goodbye Old Friend vous fera tout de même tirer une larme), sa reprise du thème de Godzilla d'Akira Ifukube est juste un pur bonheur à entendre. De même pour la chanson "Godzilla" de Blue Oyster Cult, ici réinterprété par Serj Tankian qui vous donnera envie de regarder le générique du film jusqu'au bout.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire